Il y a deux mois, j’abordais avec vous l’évolution qu’avait connu l’association dans son rôle d’auto-éditeur avec le contexte de notre premier ouvrage : « L’art de la guerre traité par la Fondation Eskari pour l’.A.R.K. ».
Vous aviez notamment eu l’occasion de découvrir notre premier prototype – réalisé alors en septembre 2021. C’était également l’occasion pour vous de découvrir notre décision sur la gestion des couleurs avec un thème général et une déclinaison par univers, ou faction (parmi l’A.R.K., Cardan, Myrmézir, Synelle et la Tétrarchie).
Aujourd’hui, je vous propose de faire un tour sur un autre aspect qui est inhérent à notre activité, certes un peu moins amusant, mais oh tellement important : l’administration !
Le 17 juin dernier, nous avons effectué les démarches pour nous déclarer auprès de l’AFNIL. Mais au fait, c’est quoi l’AFNIL ? En quelques mots, il s’agit d’un organisme de régulation.
L’organisation est régulatrice dans le sens où c’est elle qui va attribuer ce que l’on appelle des souches ISBN – les fameux codes-barres que vous retrouvez au dos de tous vos ouvrages. Ils sont un peu différents de ceux que vous trouvez sur vos paquets de pâtes et autres céréales et permettent toujours d’identifier :
- que le produit sur lequel il se trouve est un ouvrage
- l’éditeur qui en est à l’origine
- éventuellement la marque éditoriale associée, qui peut différer
Ainsi, un code barre permet d’identifier de façon sûr et certaine un livre sur toute la planète parmi tous les ouvrages existant depuis 1972 (il y a tout juste 50 ans donc).
Administration oblige, il y a des délais de traitement… et des frais. Mais nous devrions recevoir nos 100 premiers identifiants d’ici mi-juillet, ce qui devrait nous laisser un peu de marge à raison de 4 publications par an en moyenne (une déclinaison en français, en anglais, papier et numérique).
Petite particularité, dans la mesure où un ISBN doit permettre d’identifier de façon unique un produit, chaque ouvrage édité par Go Edition sera associé à deux numéros :
- un premier sera attribué à l’ouvrage papier, lequel sera imprimé physiquement
- le second sera attribué à l’ouvrage dans sa version numérique, que vous pourrez obtenir sur ce site
Visibilité et planning
Il s’agit donc d’une étape importante, pour nous, et pour notre premier projet. Nous sommes maintenant sur les dernières étapes avant que le livre puisse atteindre votre étagère. Sans pour autant déterminer de date ferme, nous gagnons en visibilité sur la suite logique des choses que je vais vous détailler.
Fin juin, début juillet
Finalisation et signature des contrats pour les ayants droit. L’art de la guerre profite des magnifiques illustrations réalisées par Loïc LEBAS – mais comme tout artiste, il doit gagner sa croute et son travail mérite d’être reconnu. Nous avons donc l’obligation légale de réaliser un contrat de cession de droit, lequel décrit le contexte, la portée ainsi que la durée de cession.
En clair, pendant combien de temps et pour combien de tirages Loïc nous donne l’autorisation d’utiliser son travail.
Juillet / Août
Nous allons pouvoir ouvrir la campagne de financement participatif. Celle-ci va nous permettre de déterminer le nombre exact d’exemplaires à tirer, collecter les fonds nécessaires à l’impression et obtenir les informations de livraison.
Nous réaliserons ceci sur la plateforme de notre partenaire HelloAsso, lequel va nous permettre à termes de gérer toute la partie adhésion et financement des projets.
Août / Septembre
Compte tenu du planning, on espère pouvoir livrer les tirages pour le mois de septembre au plus tard. L’imprimeur que nous avons contacté pour effectuer les tirages nous a annoncé un délai de 14 jours à réception des documents. J’aurai d’ailleurs l’occasion de vous en parler dans un prochain billet.