C’est la rentrée ! Nos chèr(e)s tête(s) blonde(s) sont de retour à l’école et nous, nous retrouvons le chemin vers les bureaux. Mais, c’est aussi l’occasion de reprendre ses activités, et Go Edition ne déroge pas à la règle.
L’été fut calme, principalement ponctué par le financement des tirages de la première édition « L’art de la guerre traité par la Fondation Eskari pour l’A.R.K. ».
Aujourd’hui, je vous propose d’inaugurer une nouvelle « chronique » intitulée « De l’idée au livre« . Le principe est plutôt simple, il consiste à partager avec vous, chère(s) lectrice(s) et cher(s) lecteur(s), le travail effectué par l’association pour qu’un de nos projets aboutisse au livre tangible trônant fièrement dans votre étagère.
Notre premier sujet d’accroche sera « Le conducteur » – si ça n’est pas la première étape, c’est un composant indispensable au suivi du projet dans sa globalité.
Mais au fait, qu’est-ce que c’est ?
Le conducteur peut avoir plusieurs noms et être représenté de différentes manières, mais chez Go Edition, nous avons choisi la version la plus simple (quoique moderne) : le fichier Excel (ou tableur, pour les puristes).
Ses objectifs sont multiples :
- Lister les différents contenus à aborder – sous forme de sujet
- Indiquer le statut rédactionnel – mais aussi, celui des illustrations
- Référencer les éventuels commentaires, laissés çà et là comme aide-mémoire entre deux sessions de travail
- Mentionner la prochaine date de rendu – dans le cas où un travail est toujours en cours
- Et enfin, présenter un état d’avancement de l’ouvrage, dans sa globalité
Le suivi du contenu dans le conducteur
Lorsqu’on décide de commencer un nouveau volume dans un des univers parmi celui de l’A.R.K., Cardan, La Tétrarchie, Synelle ou encore Myrmézir – nous décidons principalement des idées et thématiques que celui-ci contiendra (ce sera l’occasion d’un prochain billet dans cette série) – ainsi que de la part que chacune d’entre-elles occupera dans l’ouvrage final.
Une fois la création du volume actée, nous organisons plusieurs sessions de travail autour de ces idées et thématiques. Chaque session est l’occasion de revoir le contenu rédigé – partager des pistes d’amélioration et valider ou non le contenu.
Les différents statuts visibles dans le conducteur
J’ai fait le choix de distinguer le statut rédactionnel du statut des illustrations. Comme vous l’aurez compris, la rédaction du contenu prend du temps et se fait par étapes. Il est donc nécessaire de pouvoir identifier cette progression de manière individuelle sur l’ensemble de l’ouvrage pour repérer facilement les manques. À chaque validation de contenu, je m’attèle au maquettage de la mise en page. Une fois réalisée, la maquette est soumise à approbation – il arrive régulièrement que l’ensemble du contenu soit rebalayé au fil de l’avancement pour s’assurer d’une cohérence d’ensemble.
Le statut rédactionnel comporte cinq états :
- À faire : une idée a été définie et le contenu associé doit être rédigé
- En cours : la rédaction a été débutée ou des ajustements étaient nécessaires lors de la dernière session de travail
- À valider : le contenu a été rédigé et est soumis à approbation
- Ok maquette : la proposition a été validée avec la maquette de mise en page
- Go : la mise en page finale pour impression a été validée
Au cours de l’avancement du projet, je m’occupe de réaliser des mises en page avec le contenu rédigé ce qui permet de se faire une idée du produit sous sa forme finale. En fonction de la ventilation des différentes pages, nous faisons le choix d’agrémenter le texte ou non d’une illustration. Dans cette situation, nous cherchons des illustrations provisoires qui tendent vers ce que nous souhaiterions avoir dans le document final.
Ces illustrations seront remplacées dans les dernières phases du projet par leurs versions définitives – soit des contributions de membres – soit des commandes réalisées. Celles-ci tiendront compte des différentes contraintes imposées par l’impression, mais feront également l’objet de contrat pour la cession de droits le cas échéant.
Le statut illustration comporte quatre niveaux :
- À faire : nous avons établi qu’une illustration était nécessaire
- À valider : une proposition d’illustration a été effectuée
- Ok maquette : la proposition a été validée avec la maquette de mise en page
- Go : la mise en page finale pour impression a été validée
Le conducteur, un outil de suivi de progression de l’ouvrage
Pour chaque volume édité par Go Edition – nous imposons un nombre de pages compris entre 60 et 80 pages.
Pourquoi 60 pages ? tout simplement parce que sous cette limite, le rendu de l’ouvrage papier relié sera catastrophique. Il faut compter au moins 5 mm d’épaisseur de l’ouvrage pour effectuer une impression lisible sur la tranche (dos du livre).
Pourquoi 80 pages ? Pour le coup, c’est arbitraire. Mais nous estimons qu’au-delà de cette limite, il est temps de mettre les idées de côté au bénéfice d’un prochain ouvrage. Cependant, il y a une problématique de coût sous-jacent lié à nos petits tirages. Chaque page ayant un coût d’impression et les remises n’étant possible que sur de gros tirages (de l’ordre de 200 à 1000 exemplaires) – imprimer des volumes dépassant 80 pages implique également l’augmentation du coût du livre.
Dans le conducteur, chaque page fait l’objet d’une ligne qui lui est dédié et pour laquelle nous pouvons donc renseigner : idée, statuts et remarques.